Communication Directe
Accord n°2 - Obstacle 3 : Victimisation
Cette série d’articles a pour but de vous permettre de découvrir une nouvelle manière de vivre la relation au sein des collectifs, plus authentique et plus en adéquation avec le fonctionnement de notre système nerveux autonome d’une part et avec les besoins d’un groupe d’autre part.
Je cherche également à vous permettre de mieux me connaître au travers de mon point de vue sur ces questions que sont : l’écoute du corps, la communication, le consentement, la création d’accords et la transformation des conflits. Je suis à votre disposition si vous souhaitez organiser un atelier thématique, travailler en profondeur sur votre charte relationnelle, encore initier le design d’un système restauratif ou pour tout autre exploration en lien avec ces sujets.
Note : un système restauratif, c’est l’ensemble des dispositions qu’un groupe prend pour veiller à la qualité des relations, à la prévention des conflits et à leur transformation lorsqu’ils surviennent. La Communication Directe est une approche de prévention des conflits douloureux par l’acceptation du micro-conflit dans la vie de tous les jours. A ce titre, elle est un ingrédient de choix pour un système restauratif sensible, qui cherche à intégrer différents niveaux de réponses à différents types de difficultés relationnelles.
Si vous êtes intéressé-e par mes propositions et souhaitez en parler avec moi, me poser des questions et vérifier que je peux faire quelque chose pour vous aider à résoudre votre problématique, je vous propose un RV gratuit d’une 30aine de minutes pour faire connaissance et vérifier que le courant passe entre nous.
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Je vous invite à lire les 3 articles précédents sur mon site : https://fleurmathet.eu/blog/
Le 1er porte sur l’accord n°1 relatif à la responsabilité. Les 2 suivants traitent de l’accord n°2 sur les obstacles à la communication. Voici l’accord en question :
« Reconnaître collectivement les 5 obstacles à la compréhension mutuelle que sont : l’évitement, la projection, la réactivité, la victimisation et l’exigence, et observer tranquillement la manière dont nous utilisons ces obstacles par habitude, par peur, par manque de conscience ou de soutien. »
Nous avons d’abord traité la projection et la réactivité. Nous nous penchons aujourd’hui sur la victimisation.
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Accord n°2, obstacle 3 : la victimisation
Lorsque je suis en proie avec la victimisation, je me raconte l’histoire que je suis la victime d’une ou de plusieurs personne-s ou bien d’une situation (passée, présente, future ou imaginaire).
Les deux mécanismes précédemment décrits : projection et réactivité sont ici également impliqués. Je fais donc l’expérience d’émotions comme la peur, la tristesse et / ou la colère.
J’estime que quelque chose s’est passé (ou risque de se passer), que cela me porte tort et que je ne peux qu’en subir les conséquences. Faire quelque chose pour me sentir mieux ou pour améliorer la situation ? Sur le moment, je n’ai pas accès à cette option : je suis dans l’impuissance, coupé-e de l’accès à mes ressources personnelles ou relationnelles. Je ne peux que me soumettre à ce qui est prescrit par la situation.
Mon système nerveux autonome (SNA) est activé et je ne suis pas en mesure de prendre la responsabilité de ce que je ressens, pense, fais ou dis. Va alors s’ajouter ici une nouvelle composante, une histoire qui dit en substance : « Je n’y suis pour rien dans tout ça ! C’est à cause de… / la faute à… Ce n’est pas à moi de répondre au problème puisque je n’en suis pas responsable. C’est à l’autre de changer / de faire quelque chose pour améliorer la situation »
Alors, comme je ne peux contrôler le comportement de l’autre, je suis à la fois frustré-e et coincé-e dans une sorte d’impasse.
Exemple :
Sandra revient d’une journée de travail un peu plus tard que moi. Aujourd’hui, c’est sa fête et je et lui ai préparé une surprise : un repas spécial, avec des fleurs, une jolie nappe, des bougies et un petit cadeau… Je l’ai attendue avec impatience et excitation ! Lorsqu’elle arrive, elle m’embrasse et s’allonge dans le canapé. Elle a l’air fatiguée. Je suis en attente d’un mot de sa part, j’aimerais qu’elle me demande comment s’est passé ma journée, me dise des mots doux, me câline… Au lieu de ça… elle marmonne quelques mots avant de sombrer brutalement dans le sommeil ! Je suis toujours assise dans le canapé – et je rumine… ou plutôt, je fulmine intérieurement ! « C’est pas possible ! Moi, je suis toujours là pour elle ! Elle est vraiment trop égoïste ! Si elle m’aimait, elle prendrait au moins le temps de me dire quelques mots. Je suis vraiment trop gentille avec elle. Regarde-moi ça ! Elle dort à 19h ! C’est n’importe quoi ! Et elle ronfle en plus ! Je vais devoir manger toute seule, tu parles d’une soirée ! Je me demande vraiment ce que je fais avec elle ! »
En quelques secondes, je suis tellement impactée que je perds la connexion avec la réalité de ce qui est véritablement en train de se passer :
– mon amie s’est endormie parce qu’elle était fatiguée,
– et je suis déçue parce que je me faisais une joie de vivre ce moment de fête avec elle.
Sur le moment, j’ai oublié que nous avons toutes deux fait la fête la veille et peu dormi la nuit dernière ; qu’elle s’est levée très tôt le matin ; que de mon côté, j’ai eu le temps de faire la sieste et que c’est la raison pour laquelle je suis si en forme ! En un instant, je suis réactivée dans ma plus grande blessure : de ne compter pour personne, que personne ne fasse attention à moi. Je réagis donc non pas à la situation présente, mais – et sans en être consciente – à une situation du passé.
Quelques dizaines de minutes plus tard, Sandra s’éveille et ouvre les yeux. Alors que j’avais tant besoin de connexion, je me retrouve hyper contrariée, pleine de ressentiment, prête à la quitter ! Alors que nous n’avons pas encore eu le temps de nous parler, le conflit a déjà commencé !
Y a-t-il un moyen de reprendre pied lorsque nous sommes en proie à ce type de pensées victimaires ? Comment faire pour prendre de la distance alors que sur le moment, nous croyons presqu’à 100 % à l’histoire que nous sommes en train de nous raconter ? Et surtout, comment faire pour ne pas projeter la responsabilité de notre mal être sur les personnes de notre entourage ?
Joshua Hathaway, qui m’a inspiré ce travail sur les 5 obstacles à la communication, se chante à lui-même une petite chanson : « V-I-C-T-I-M-E, victime, je suis une victime… ! » (à la 3ème minute), pour ramener avec humour de la distance, de la conscience, et donc du pouvoir sur la situation, et ne pas rester enfermé-e trop longtemps dans ces pensées qui nous coûtent notre joie de vivre. J’imagine que cela peut fonctionner quand vous n’êtes pas trop impacté-e.
Si vous êtes stimulé-e au point d’être très persuadé-e de votre histoire (avec éventuellement une petite partie de vous qui sait que ce n’est qu’une histoire…), il est important de prendre le temps d’écouter ce qui se passe en vous : vous avez des raisons de vivre toutes ces mouvements intérieurs et il n’est pas utile de rajouter une couche de culpabilité sur les émotions complexes déjà présentes ! Mieux encore : vous pouvez solliciter une personne en laquelle vous avez confiance, qui peut vous comprendre et qui est éventuellement sensibilisée à la question du traumatisme. Cette personne qui va vous écouter, ce n’est probablement pas celle dont vous pensez être victime, celle dont le comportement a déclenché un vortex intérieur qui vous a emporté loin du moment présent. Il est utile, dans ces moments-là, de disposer d’un cercle de personnes (1, 2 ou 3 c’est déjà formidable !) que vous pouvez appeler en cas de besoin : parfois, même 2 à 5 minutes peuvent suffire à calmer une émotion qui nous empêche de nous sentir disponibles.
Si vous vivez avec des personnes ouvertes à cette exploration, vous pouvez instaurer des accords qui permettent de nommer :
– les projections, les jugements qui vous traversent (cf article sur le 1er obstacle),
– les réactivations émotionnelles (cf article sur le 2ème obstacle), avec les histoires qui les accompagnent,
– ainsi que les pensées que l’autre est responsable de ce qui vous arrive.
Le fait de dire : « J’ai telle projection… », « Je me raconte l’histoire que … » ou encore « Quand tu fais ça, j’imagine que… » permet d’exprimer que vous cherchez à prendre la responsabilité de vos pensées et de vos paroles.
Si vous êtes affecté-e de manière récurrente par des personnes, des comportements, des situations sociales, j’imagine qu’il pourrait vous être utile d’envisager de faire quelques séances d’écoute avec un-e ami-e ou un-e thérapeute pour vous libérer de l’empreinte qu’ont laissé en vous des mémoires du passé.
Proposition de pratique 1/2
Vous souvenez-vous de la dernière fois où cela vous est arrivé de vous sentir victime d’une personne ou d’une situation, avant de réaliser que tout s’était passé dans votre tête ?
Comment vous en êtes-vous sorti-e ? Avez-vous pu partager avec la ou les personne-s concernées ce qui s’est passé pour vous ?
Pouvez-vous en rire maintenant ou cela reste-t-il douloureux ?
Y a-t-il des situations qui ne manquent pas de vous restimuler émotionnellement ?
Avez-vous déjà pensé à en parler avec quelqu’un pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe dans ces moments-là ?
Y a-t-il des choses qui vous aident particulièrement, lorsque quelqu’un-e vous écoute ?
La prochaine fois, pouvez-vous pensez à demander ce que vous souhaitez tout particulièrement ?
Réalité, fantasme & retour à l’ici et maintenant
Bien entendu, il est possible que vous soyez ou ayez été la victime, réelle, de la violence d’une personne, d’une situation, d’un système. Et il est possible que vous n’en soyez pas encore guéri-e.
J’imagine simplement qu’il peut être plus qu’utile de faire quelques distinctions, pour y voir plus clair :
1 – Distinguer la réalité du fantasme
Fantasme : « Mon fils me prend toutes mes économies ! »
Réalité : J’insiste pour lui donner de l’argent parce que je pense qu’il ne peut pas se débrouiller par lui-même.
Fantasme : « Je ne peux pas dormir la nuit parce que mon mari regarde des films jusqu’à point d’heure ! »
Réalité : Mon mari regarde des films, c’est vrai. C’est ici le lien de cause à effet exprimé par les mots « parce que » que je propose de remettre en question. Car j’ai de la marge de manœuvre pour répondre à mon besoin de sommeil – comme par exemple proposer une discussion à ce sujet à mon mari, lui dire que la situation ne me convient pas, lui demander de regarder ses films dans le salon plutôt que dans notre chambre, etc.
2 – Distinguer la situation passée dans laquelle j’ai été victime, par exemple d’une agression dans la rue et le fait que maintenant, alors que les heures, les jours ou les semaines ont passé, je suis libéré-e de la menace. Je pourrais maintenant solliciter de l’aide auprès d’un-e ami-e, porter plainte, contacter un-e thérapeute spécialisé-e dans la guérison des traumatismes… pour ne pas rester enfermé-e dans le figement et la répétition (qui peut durer toute la vie si je ne m’en occupe pas…).
Je rappelle ici que l’approche que je décris ici, la Communication Directe est une approche de la relation au sein des groupes. Lorsque je me sens victime, c’est évidemment plus facile de sortir de mon impuissance lorsque je suis entouré-e et que d’autres personnes peuvent m’aider soit à mieux discerner les contours de la réalité, soit à me permettre de constater que le danger est passé et que je peux maintenant prendre soin de moi, pour permettre à mon SNA de passer à autre chose.
Une démarche collective de sensibilisation sur le sujet du traumatisme me semble un incontournable pour la vie d’un groupe conscient, efficient et résilient. En effet, sans l’éclairage du fonctionnement de notre SNA et du traumatisme, certaines réactions sont justes incompréhensibles et peuvent amener à des conflits très douloureux, voire des clivages qui peuvent conduire à des séparations brutales.
Voici un paragraphe qui, s’il vous inspire, pourrait être inclus dans une charte relationnelle (compilant les accords relatifs à la manière de vivre les relations) pour donner sa place à cette question du traumatisme (individuel mais également culturel) :
« J’ai conscience que je porte avec moi un héritage culturel, conscient et inconscient, qui peut parfois s’immiscer entre :
– ma volonté de respecter nos accords,
– et ce que je suis effectivement en capacité de faire à un moment donné.
Je m’engage à prendre le temps de répondre aux demandes de discussion / de clarification qui pourraient m’être adressées suite à des comportements ou des paroles ayant soulevé chez autrui un questionnement.
Il est fort probable que des événements aient laissé en moi des traces traumatiques encore actives. Si cela a des conséquences négatives sur la vie du collectif (qui est responsable de me faire des feed-backs), je m’occupe d’en prendre soin en consultant des personnes spécialisées dans la guérison des traumatismes. »
(NB : vous pouvez utiliser tout ou partie de ce texte comme bon vous semble.)
Prendre en compte notre héritage pour porter sur nous-mêmes un regard compréhensif
Dans notre culture du bien et du mal, de la récompense et de la punition, des gagnant-e-s et des perdant-e-s, des agresseurs et des agressé-e-s, des dominant-e-s et des dominé-e-s, nous avons appris à préférer nous trouver d’un certain côté de la barrière. Comme dans la chanson de Michel Fugain, il y a Les Gentils et les Méchants, et les fautes commises doivent être punies pour « nous ramener dans le droit chemin ».
Depuis ma petite enfance, c’est ce que j’ai été conditionnée à penser. Enfant douée, j’ai vécu le drame de m’oublier en m’adaptant à ce que ma mère attendait de moi : être première de la classe, être gentille avec les autres, craindre les punitions des adultes, me soumettre face à leurs exigences. Durant mon enfance et mon adolescence, les adultes référent-e-s n’ont que rarement été avec moi dans une relation de personne à personne, avec la considération que cela suppose ou pris le temps de se positionner en tant que médiateur-rice-s dans des interactions conflictuelles. J’ai été victime de violences psychologiques et physiques « pour mon bien », le prétexte de « l’éducation » venant légitimer les mots et les actes de reproduction traumatique (ces adultes étant eux-mêmes des personnes traumatisées, coupées de tout un pan de leur ressenti et donc d’une partie de leurs capacités d’empathie). La souffrance muette de l’enfant que j’ai été a longtemps infusé ma capacité de connexion à moi-même et aux autres. C’est ma démarche de développement personnel et de guérison – qui se poursuit à ce jour – qui m’a permis de retrouver mon allant, ma spontanéité et de cesser de reproduire ce dont j’ai moi-même fait l’expérience, à mes dépends, lorsque j’étais plus jeune.
****** Quizz : dans le paragraphe précédent, pouvez-vous retrouver la référence à 3 titres d’ouvrages d’Alice Miller ? Solution à la fin de l’article. ******
Si vous avez reçu une éducation comme la mienne, et tant que vous n’avez pas entrepris de démarche de guérison – il est fort probable (et tout à fait normal) que continuiez – face à une situation donnée, à chercher qui a tort et qui a raison, à qui revient la faute, qui est la victime et qui est l’agresseur, la personne sur laquelle va pouvoir se déverser légitimement votre propre agressivité… Pourvu-e de cet héritage, il peut être difficile de prendre votre part de responsabilité dans la vie et dans les interactions, et ainsi d’avoir à répondre de vos prises de position en parole ou en actes : par peur d’être infériorisé-e, par peur de se trouver du mauvais côté, d’être jugé-e, sanctionné-e, de vous sentir très mal à l’aise.
C’est ainsi que la position de victime peut devenir un refuge confortable (à défaut de mieux), qui va justifier des positions comme : « Je ne dis rien, c’est mieux comme ça. Je ferme les yeux. J’évite la confrontation. J’évite de proposer, de demander (ainsi, je n’aurais pas de déconvenue). J’évite le conflit. Ce n’est pas mes affaires, je ne vais pas me mouiller. »
Au risque, à un moment, de me couper de mes élans, des autres, du monde, de tenter d’obtenir ce dont j’ai besoin par la manipulation, de me sentir malheureux-se, seul-e, coupable… Ce risque pouvant se transformer en opportunité le jour où j’en viens à ne plus supporter ce fonctionnement, ou encore si j’ai la chance d’entrevoir qu’une autre manière de s’y prendre est possible : une approche qui permet de dire ce que je ressens et ce que je veux, de partager mes projections, d’entendre l’autre, tout en faisant l’expérience tranquille de mon embarras ou de mon inconfort – l’un des apprentissages que m’a permis l’Honnêteté Radicale *.
Proposition de pratique 2/2
Comment se passaient les conflits dans votre famille ?
Comment vos parents réagissaient-ils lorsque survenaient des tensions (entre vous et eux, avec votre fratrie, vos camarades d’école ou vos professeurs ?
Avez-vous été victime de violences physiques (claques, fessées, martinet, spatule ou autres violences physiques) ?
Ou encore de violences psychologiques :
– humiliation : insultes, ordres donnés sans discussion possible, injustices, moqueries, comparaisons…
– culpabilisation,
– rejet, abandon ?
Vous souvenez-vous de la manière dont se comportaient vos parents dans ces moments-là et ensuite ? De qu’ils vous disaient quand vous pleuriez, quand vous aviez peur ou quand vous étiez en colère ?
Si vous êtes parent, avez-vous reproduit ces comportements ?
Si c’est le cas, je suis désolée pour l’enfant que vous avez été, pour le parent que vous êtes et aussi pour votre famille. Je vous soutiens dans le fait de demander de l’aide, ou d’organiser un rituel ou un cercle de médiation avec vos enfants, même s’ils sont déjà adultes.
Si vous êtes parvenu-e-s à cesser de reproduire ces comportements, pouvez-vous identifier (et partager) ce qui vous a permis de vous en défaire ?
Par ailleurs, si en tant qu’adulte, vous êtes amené-e à vivre des situations de violence, en tant qu’auteur-rice ou en tant que victime, je ne peux que vous encourager à solliciter de l’aide pour sortir de ces dynamiques toxiques pour votre santé psychologique. La violence n’est pas une fatalité. C’est la conséquence des conditionnements dont vous avez été l’objet et des traumatismes survenus lors de votre développement ou plus tard au cours de votre vie. Comme le dit Arnaud Desjardins : « Ce qui a été fait peut être défait. » Alors je vous envoie :
– de l’amour, parce qu’il me semble important de se rappeler que nous ne sommes pas seul-e-s,
– du courage, pour solliciter de l’aide et faire face à vos plus grandes peurs,
– et puis de l’espoir, pour garder la foi qu’il est possible de vivre en paix avec soi-même et avec les autres (ou la retrouver) – et aussi de traverser les conflits sans violence.
Conclusion
J’espère que cet article est une contribution utile à votre réflexion sur la connexion à soi, la relation à l’autre et la communication.
Comme chaque fois, vos retours et vos témoignages sont les bienvenus.
Cette réflexion sur le thème de la victimisation m’a amenée à écrire une suite sur le thème des traumatismes, de leur guérison, et de leur prévention. Il s’intitule : Comprendre le traumatisme – un enjeu personnel et politique. Vous le retrouverez sur mon blog.
Le prochain article de cette série sera consacré à l’exigence, 4ème obstacle à la compréhension mutuelle et à la coopération.
Réponse au quizz
Alice Miller, philosophe et psychanalyste allemande, a écrit une douzaine d’ouvrages traduits en français parmi lesquels :
– Le drame de l’enfant doué, 1979.
– C’est pour ton bien – Racines de la violence dans l’éducation (un livre qui a marqué un tournant dans ma compréhension du monde), 1985.
– La souffrance muette de l’enfant – L’expression du refoulement dans l’art et la politique, 1990.
* Créée par Brad Blanton, psychothérapeute américain, l’Honnêteté Radicale est une approche de développement personnel qui concilie l’attention aux sensations corporelles et l’expression authentique des affects, des pensées et des désirs, ainsi que la complétion des relations passées pour retrouver la joie de vivre sans tricher avec soi-même et sans mentir aux personnes de son entourage.
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