Au service de la santé sociale

L’Institut de Recherche et d’Intervention en Santé sociale (IRIS) est une association que j’ai co-fondée en septembre 2020 avec mon partenaire Thomas Marshall.

Fleur lors d'une matinée portes-ouvertes à La Croisée des Chemins

A la suite de la fermeture de l’école La Croisée des Chemins, cette association s’inscrit dans un élargissement de nos projets au-delà du domaine éducatif. Elle a aussi pour vocation de poursuivre la valorisation de ce que nous avons expérimenté et créé dans ce projet pionnier, de 2013 à 2020.

En faisant un bilan de ce que j’ai appris à travers cette expérience, il m’est apparu que l’expression de « Santé sociale » serait une bonne formule pour nommer de façon positive ce à quoi mon travail veut contribuer : des liens sociaux vivants et équilibrés, à toutes les échelles depuis la personne jusqu’à l’Humanité entière.

J’aspire à rencontrer, échanger et collaborer avec d’autres personnes qui se consacrent chacune à leur manière et dans leurs domaines de spécialité, à semer les graines fécondes d’une véritable régénération humaine de la société.

vision et mission

L’Institut de Recherche et d’Intervention en Santé sociale est un terrain de jeu que je souhaite propice à l’éclosion de nombreux projets.

Le développement de mes activités sur ce site en fait partie. J’apprécie de pouvoir à la fois créer en toute liberté ce projet à l’image de ce que je suis, guidée par mes passions, et aussi de me relier à des intentions plus larges à travers notre vision de la « Santé sociale ». Créer une association est un moyen de poser dans l’espace public ces intentions de leur donner un cadre de mise en œuvre collective. Cela ouvre aussi un processus en réponse à mon besoin d’appartenance et de reliance avec des pairs.

Tout projet collectif a besoin d’intentions claires et partagées, afin de fédérer de façon cohérente des personnes souhaitant construire quelque chose les uns avec les autres. Formuler une vision et une mission pour cette association, en dialogue avec Thomas Marshall, a été l’occasion :

  • De préciser le sens que nous donnons à la santé sociale, et notre point de vue sur ce qui peut la favoriser,
  • De délimiter dans ce champ immense un périmètre d’actions qui nous intéresse.
 
Je suis heureuse de partager avec vous le fruit de notre réflexion :
 

La finalité de l'association

Le périmètre d'action de l'association

Schéma sur la mission et les moyens d'action de l'association

articulation avec d'autres domaines

Je voudrais situer ici notre perspective de réflexion et d’action pour la santé sociale par rapport à trois domaines proches, pris à titre d’exemple.

Permaculture :
S'INSPIRER DU VIVANT

La permaculture est une approche qui a été développée initialement par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren autour de la question du design des activités agricoles et des lieux de vie dans une logique écosystémique.

En France, la Ferme du Bec Hellouin est un lieu emblématique de ce que la permaculture permet de faire.

Cette méthodologie a été une source d’inspiration essentielle pour Rob Hopkins, initiateur du mouvement international des Villes en Transition, qui s’est développé de façon inattendue à partir d’une simple initiative citoyenne à Totnes en Angleterre.

Son récent ouvrage « Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons » (Actes Sud, 2020) est une bonne illustration de ce qu’est pour nous un travail sur la santé sociale : il inclut une ouverture aux sciences humaines et sociales, afin de nourrir les actions de terrain d’une compréhension des enjeux essentiels pour envisager des transformations de plus grande échelle.

Écologie :
une histoire de systèmes

L’écologie, en tant que domaine d’étude scientifique, a changé notre façon de nous représenter « la nature », en mettant en évidence la complexité des phénomènes du vivant, articulant un grand nombre de systèmes. Elle suppose de faire la synthèse de connaissances issues de nombreuses disciplines. Elle a aussi permis d’objectiver les effets des activités humaines, qui sont parfois indirects et différés dans le temps – par exemple le réchauffement climatique – et donc de donner un fondement à des mesures de préservation à mettre en place politiquement.

Que faire face aux blocages dans cette traduction des connaissances en politiques cohérentes et efficaces ? Que ce soit à l’échelle d’une entreprise, d’une ville ou d’un pays,  il est nécessaire de compléter la science écologique par une étude des systèmes sociaux humains dans une perspective de santé sociale. Cela signifie que l’on ne sépare plus les humains du monde vivant, et que l’on puisse reconnaître dans un fonctionnement social, des aspects sains et d’autres pathologiques.

Psychologie :
ÉCLAIRER LA BOÎTE NOIRE

Nous avons la chance d’être à une époque où les connaissances sur le fonctionnement humain, tissant ensemble sensations, émotions, langages et actions, sont de plus en plus précises et disponibles pour le public.
Le champ de la psychologie est riche d’apports construits par des méthodes variées : des observations issues de pratiques de psychothérapie ou d’autres formes d’intervention, des théories testées à travers des dispositifs expérimentaux, et de plus en plus la connaissance des mécanismes physiologiques qui interviennent dans nos systèmes nerveux, hormonal, etc.

Il importe pour nous de ne pas cantonner la tâche de la psychologie à une aide pour les individus à « fonctionner » du mieux possible dans la société. Ces connaissances peuvent permettre d’invalider certaines croyances sur la nature humaine, qui ont légitimé jusqu’à présent des structures sociales productrices de souffrance. Elles fournissent aussi un appui pour concevoir et mettre en pratique de nouvelles formes sociales plus en phase avec les besoins humain, dans tous les domaines.

Pour nous, l’objectif de favoriser la santé sociale passe nécessairement par un questionnement ouvert et une curiosité propice aux rencontres transversales, aux désaccords féconds, aux collaborations inattendues.

Comment y contribuer

Nous n’avons pas à ce jour de plan pour le développement d’IRIS, si ce n’est de commencer par la mise en place d’activités professionnelles qui permettent de faire bénéficier des personnes et des organisations de notre expérience, acquise au fil d’années de recherches et de projets d’innovation sociale. Ce sera donc l’intervention, qui permettra, dans un premier temps, de mesurer la pertinence et les limites de nos outils face à une variété de situations.

Je vous invite donc à prendre connaissance des propositions développées sur ce site, mais aussi sur le site de Plan B.
Si vous pensez que l’une d’entre elle peut vous être utile, nous vous invitons à nous contacter.

Ce sera un plaisir de découvrir qui vous êtes, ce que vous faites, et de vous soutenir à développer plus de santé sociale là où vous êtes !

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