Communication Directe
Accord n°2
obstacle 2 : La réactivité

Image : Tima Miroshnichenko

Je vous invite à lire ici les 2 premiers épisodes.

En avril, nous nous sommes penchés sur l’accord n°2 :  
« Reconnaître collectivement les 5 obstacles à la compréhension mutuelle que sont : l’évitement, la projection, la réactivité, la victimisation, et l’exigence, et observer tranquillement la manière dont nous utilisons ces obstacles par habitude, par peur, par manque de conscience ou de soutien. » 

Nous avons d’abord traité la projection car les autres obstacles lui sont intimement liés.  Nous allons parler aujourd’hui de la réactivité. Nous aborderons les 3 autres obstacles dans les articles suivants. 

Le mot de réactivité cherche à décrire l’état dans lequel je me trouve lorsque je suis dans un stress, conscient ou inconscient, qui tend à me rendre indisponible, me coupe de la réalité pleine et entière de l’ici et maintenant. Cet état s’oppose à un état de disponibilité paisible (à soi, aux autres, à l’environnement accessible par mes sens).  Il peut s’agir :

– d’une réactivité légère, qui me déconnecte juste un peu et me fait parler ou agir différemment de lorsque je suis dans un état de calme, et souvent sans que je n’en aie  aucune conscience sur le moment. 

– ou d’une réactivité plus prononcée, avec des degrés variables. 

Dans les 2 cas, cela va se traduire par une activation du système nerveux autonome (SNA), par les voies sympathique ou parasymathique, les deux chemins utilisées par notre SNA pour faire face au danger (la fonction parasympathique permettant également d’être cool et disponible quand tout est tranquille). 

Voie sympathique : face à un danger que je peux éviter, la réponse normale est de me mobiliser pour l’éviter. Cela correspond aux modes « attaque » et « fuite » dont vous avez déjà probablement entendu parler. 

Voie parasympathique : face à un danger que je ne peux éviter, la réponse du système nerveux autonome est le figement. Le figement me permet d’être préservée d’un choc trop violent en me coupant de sensations trop douloureuses, comme le font les plombs d’un tableau électrique qui sautent en cas de surtension pour protéger l’ensemble de l’installation.  

Dans l’activation sympathique, je peux observer une mise en mouvement corporelle : augmentation du rythme cardiaque, sensation de chaleur, tension musculaire… qui me permet d’être prête à agir rapidement lorsque c’est nécessaire.  Si je suis en mesure de prêter attention à mes sensations corporelles, je vais alors pouvoir choisir de répondre en conscience : prendre un moment pour sentir et nommer ce qui se passe pour moi, dire ce qui ne me convient pas, faire ce dont j’ai besoin ou demander ce que je veux… pour revenir à un état de disponibilité psychologique.  

Si je ne repère pas ces premiers signaux, il se peut que la colère devienne tellement intense que je me mette à dire des mots blessants, à hausser la voix ou à décharger le trop plein émotionnel dans des mouvements plus amples, plus rapides, plus fréquents. Au risque de me blesser (ce qui arrive très couramment à en croire les praticiens spécialisées dans les blessures des mains), d’abîmer le matériel présent dans mon environnement ou encore d’effrayer ou de faire souffrir d’autres êtres vivants (animaux, enfants, conjoint-e, collaborateurs…). 

Dans l’activation parasympathique, je peux observer un ralentissement de mes fonctions : ralentissement de la respiration, baisse du rythme cardiaque, de la pression artérielle, réduction des mouvements… L’activation peut être ici plus ou moins importante, allant de la confusion légère à la sidération. Je peux par exemple :
– avoir du mal à savoir quoi penser, quoi dire,
– faire des mouvements bizarres (faire tomber mon verre, perdre légèrement l’équilibre, trébucher…),
– faire des mouvements de protection (baisser les yeux, agiter mon  stylo, me recoiffer…),
– ou encore me figer et devenir incapable de poursuivre l’interaction, avec un sentiment d’impuissance. 

2 catégories de « danger » 

Ce qu’il me semble important de préciser ici, c’est que le danger peut être réel et observable et nécessiter une réponse tout aussi concrète : une voiture arrive à grande vitesse alors que je traverse la rue. Un incendie a démarré dans ma cuisine. Un inconnu entre cagoulé dans mon bureau de poste et braque son arme sur moi. Dans ces circonstances, la mobilisation est nécessaire pour me protéger, éviter le danger et assurer ma survie. 

Le danger peut également être imaginé et déclencher chez moi des réactions très fortes alors qu’il n’y a pas de menace réelle à mon intégrité. Voici quelques exemples (je vous invite à observer vos réactions) :
– Mon enfant pleure dans un magasin au rayon jouets devant un monsieur qui ne manque pas de commenter à voix haute mon manque de compétences parentales.
– Mon amoureux-se m’annonce par message qu’il-elle ne peut venir en vacances avec moi comme prévu depuis plus de 6 mois.
– Mon ami-e est fâché-e sans que je sache pourquoi et ne veut plus me parler.
– Je comprends que ma responsable hiérarchique n’a pas lu le rapport qu’elle m’a demandé de lui fournir en urgence alors que cela m’a pris tout le weekend. 

Dans ces circonstances, bien que je puisse être très stimulée, très énervée, très triste, il n’y a pas pour moi de danger vital. Michel Schittecate, formateur en Somatic Experiencing a cette formule : « 100 % désagréable, 0 % dangereux ! » Le stress est causé par l’histoire que je me raconte, le drame que mon cerveau crée malgré moi, sur la base des informations contenues dans ma mémoire ainsi que des éléments traumatiques non encore pleinement traités par mon SNA. 

En effet, bien que le danger ait disparu, parfois depuis longtemps, je continue à vivre le même niveau d’activation chaque fois qu’une situation vient réveiller le contenu traumatique initial (survenu bien souvent en réaction aux réponses comportementales répétées des adultes référents de notre enfance). Un contenu traumatique, c’est la mémoire inconsciente, contenue dans le corps, de la réaction non terminée efficacement par le SNA (et non l’événement déclencheur).  

Lorsque ce dernier est à nouveau en sécurité, parce que le danger est passé, il est possible de lui permettre de terminer son travail en lui donnant l’opportunité de ré-enclencher la réponse d’attaque ou de fuite. Dans l’attente que nous nous offrions ce cadeau, le contenu traumatique est comme un dossier sur l’étagère des affaires « en cours ». Il n’a rien d’autre à faire que d’attendre son heure pour terminer dans le dossier « affaire classée ». Lorsque des manifestations traumatiques surviennent, elles peuvent au moins nous permettre de réaliser qu’un petit travail pourrait être fait pour économiser notre énergie (car la réactivité, ça consomme un max !). 

C’est à cette catégorie de réaction à des dangers imaginaires que nous nous intéressons ici : des peurs provoquées par des histoires que nous nous racontons (consciemment ou inconsciemment) sur nous-mêmes, les autres ou l’environnement. Pourquoi ? Parce que ce sont les sources de stress les plus fréquentes (dans des environnements où nous ne sommes pas menacés au quotidien par des tigres à dents de sabre ou des brigands de grand chemin).  

La mauvaise nouvelle c’est que ces histoires ont le pouvoir de nous pourrir la vie et de faire de nous des personnes malheureuses. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de se familiariser avec le fonctionnement de notre SNA pour assurer sa régulation de manière plus consciente, guérir nos traumatismes et cesser d’accumuler des tensions inutilement.  

D’où vient la réactivité ? 

Lorsque notre système est en alerte, nous ne sommes pas toujours à même de distinguer si nous sommes en présence d’un danger réel ou seulement imaginaire. Dans les cas de dangers imaginés, notre SNA est activé parce que par le passé, un élément de la situation (sans qu’il soit toujours possible de savoir quoi précisément) a été associé avec une peur chez moi ou dans mon environnement. Dans cet environnement, les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour que mon SNA puisse achever sa réponse normale sans risque (le risque de la perte de l’attention et de l’amour du parent étant bien réel pour un bébé ou un petit enfant). 

Dans le cadre des relations interpersonnelles, puisque c’est le sujet de cette série d’articles, les histoires que nous nous racontons sont liées à 4 peurs principales (cf. Charles Rojzmann) :
– la peur d’être jugé-e,
– la peur que l’on ne me voie pas, ne tienne pas compte de moi, me laisse tomber,
– la peur de ne pas être respecté-e dans son intégrité, d’être maltraité-e, psychologiquement ou physiquement,
– la peur d’être culpabilisé-e. 

La réactivité est donc apprise depuis parfois notre toute petite enfance, par mimétisme des figures parentales : anxiété sociale, méfiance à l’égard des personnes en uniforme, habillées de manière non conventionnelle ou encore mépris des personnes qui vivent dans la rue (d’autres exemples vous viennent-ils à l’esprit de comportements de stress appris dans des interactions sociales ?).  

Ou bien elle peut résulter d’un traumatisme à l’échelle de mon histoire : stress en présence d’une personne que je ne connais pas ; ou bien d’une personne qui me rappelle un membre de ma famille qui a fait preuve de violence à mon égard, ce qui peut me rendre agressif-ve, me faire fuir ou au contraire, et je le cite car c’est très courant, me figer et me séduire à la fois, ce qui est très troublant et provoque de la honte.  

Ou encore être la conséquence d’une croyance / d’un traumatisme à l’échelle de ma culture : stress en présence de personnes d’origine étrangère, d’hommes grands et costauds, de femmes extraverties ou encore de personnes détentrices d’une autorité…  

Ces stress en lien avec la présence d’autres personnes sont couplées avec d’autres sources de stress appris ou résultant de traumatismes. Par exemple : manque d’estime de soi, peur de ne pas savoir faire face aux imprévus, honte de demander de l’aide, intranquillité dans le moment présent, déconnexion des sensations du corps, stress de ne pas « faire », de ne pas « avoir », de ne pas « savoir », etc.

(Si vous avez des témoignages à partager, je serai contente de pouvoir les intégrer à mes futurs articles.) 

De l’art d’utiliser nos ressources avec discernement 

Notre cerveau nous offre la capacité de sentir, d’être touchés, d’imaginer, de penser, de raisonner, d’ordonner nos idées, de créer des relations entre elles et de coordonner nos actions. Cela nous permet de disposer d’un système sophistiqué de connexion à soi, de résonance avec le monde, de résolution de problème ainsi que d’une imagination débordante. Tout cela est donc un équipement génial, à condition de parvenir à l’utiliser avec discernement ! 

Le SNA a la fonction d’assurer notre sécurité (j’ai ici l’image d’une sorte de garde du corps hyper zélé, flingue entre les mains, jetant des regards de tous les côtés, les genoux fléchis, prêt à bondir pour nous protéger), il a tendance à voir des dangers partout : il est méfiant et même un peu parano… ! A partir du stock de notre mémoire émotionnelle et de notre univers cognitif, il va proposer des hypothèses, générer des interprétations : ce que j’appelle ici des histoires.  

Souvent, nous n’avons même pas conscience de ces histoires. Ce sont des conditionnements de la pensée, du raisonnement, souvent partagés par les membres d’une même culture et donc rendus quasiment invisibles.  

Si ce n’est pas une chose que vous avez déjà repérée, et pour vous permettre de prendre la mesure de l’importance de cette narration omniprésente, vous propose une petite expérience à faire maintenant. Est-ce ok pour vous de prendre un instant avant de poursuivre votre lecture ? Si c’est le cas, je vous invite à mettre un timer sur 2 minutes, à fermer les yeux et à écouter tout ce qui se passe dans vote tête, tranquillement, sans chercher à faire quoi que ce soit.  

Avez-vous entendu cette petite voix ? Elle commente, elle évalue, aime ou n’aime pas, elle compare. Il me semble que l’on parle de « mode par défaut » pour qualifier ce mode dont nous faisons l’expérience lorsque nous ne sommes pas pleinement absorbés par notre tâche. Je pense à l’instant au passage du début du 2ème chapitre du livre Nouvelle Terre, d’Eckart Tolle, dans lequel il raconte comment il a pris conscience de ce phénomène en suivant une personne depuis la rame de métro dans laquelle ils ont tous deux voyagé jusqu’à la bibliothèque universitaire de la Senate House de Londres, intrigué par son monologue à voix-haute. Dans des toilettes des hommes, alors qu’il se lave les mains, il se dit à lui-même : « J’espère que je ne finirai pas comme elle » Il poursuit : « (…) ce qui me fit soudainement réaliser dans un choc que j’avais non seulement pensé mais également parlé tout haut. « Mon Dieu, je suis déjà comme elle ! » pensais-je (…) Elle pensait tout haut. Je pensais tout bas (en général). Si elle était folle, alors tout le monde l’était aussi, moi y compris, ce n’était qu’une question de degré. » 

C’est le mode par défaut qui va me fournir une histoire pour combler les trous entre deux situations auxquelles j’ai assisté : il cherche des liens de causalité et s’il ne me sont pas fournis par l’observation directe, il est prêt à les inventer… Un exemple : « Je suis à la bibliothèque avec une amie. Je vais aux toilettes et lorsque je reviens, mon sac n’est plus là où je l’avais laissé. Je vois une personne sortir en courant. Je me dis instantanément : Purée ! Je viens de me faire voler mon sac. » Je me mets à courir. Mon amie me hèle : « Hey Fleur, tu vas où ? » En me retournant, je me rends compte qu’elle a mon sac sous le bras, en bandoulière… Je respire de soulagement et souris ! Je me suis un peu emballée ! » 

Si nous nous laissons guider par ce mode par défaut, nous prenons le risque d’agir à partir de nos projections et de notre réactivité. Cela nous enferme dans un monde quelque peu étroit, déconnecté de la réalité et donc à la fois de nous-mêmes et des autres. Nous avons alors des chances d’être stressés, tourmenté-e-s par le passé, préoccupé-e-s du futur, débordés. 

Don Miguel Ruiz énonce cet accord : « Ne faites pas de suppositions ». Ce à quoi Olivier Clerc répond : « Faites plein de suppositions. » Comme nous ne pouvons pas toujours nous empêcher de faire des hypothèses (qui peuvent d’ailleurs parfois être utiles), ma position est la suivante : « Je prends le temps de vérifier mes hypothèses avant de choisir d’agir ou de poursuivre mon raisonnement sur des bases fragiles… car je sais que je peux me tromper, même quand je suis persuadée du contraire : mon imaginaire peut le meilleur comme le pire ! » 

Ici entre en jeu une instance de haute importance : ma conscience.  La conscience est la connaissance de tout ce que je suis à même d’appréhender : mes pensées, mes émotions, les perceptions de mes sens ainsi que mes sensations corporelles internes. Elle est permise par l’attention portée à ce qui est présent pour moi ici et maintenant.  

Voici quelques exemples de mon expérience du moment où j’écris cette phrase : je perçois la sensation de mon pied sur le carrelage, la tension musculaire dans mon dos, le vent qui entre dans la pièce et caresse ma peau, le goût du glaçon acidulé que j’ai mangé tout à l’heure, le carillon du jardin et les chants des oiseaux, l’envie de terminer cet article ce soir, l’environnement visuel autour de mon écran, la joie que m’apporte la présence de mes amies et des membres de ma famille… 

La conscience est aussi une sorte de cheffe d’orchestre pour les différentes parties de moi, elle me permet d’orienter mon attention vers ce qui compte pour moi en fonction de ce que je recherche, c’est-à-dire de mon intention.  

Une proposition de pratique 

Une 1ère étape qui me semble constructive est de parvenir à distinguer : a – le niveau sensoriel de mon expérience = mes sensations corporelles & les informations accessibles par mes sens et b – le niveau mental de mon expérience =  mes émotions et mes pensées. 

Voici un exercice auquel je vous invite. Ce peut être, j’imagine, un pas très important si vous prenez la décision de le mettre en œuvre :  Je vous propose d’observer, à partir de maintenant et pendant la demi-heure qui vient, tout en faisant ce que vous avez envie de faire, vos sensations, vos perceptions sensorielles, vos émotions, vos pensées. A l’issue de l’expérience, vous pouvez prendre quelques notes au sujet de vos observations. Vous pouvez également partager cet exercice avec une personne que vous savez réceptive à ce type d’expérience, de manière à pouvoir échanger avec elle : j’imagine que ce peut être enrichissant. 

Vous pourrez reproduire l’exercice ensuite autant que vous le souhaiterez, quand vous vous sentirez disponible : cela vous sera utile pour la suite de la série d’articles – et la pratique de la Communication Directe ! 

Après avoir fait cette expérience dans un moment de calme, vous pouvez observer, dans le quotidien : 

1 – La manière dont il vous arrive d’être en réaction : les déclencheurs, suivis des sensations, des ressentis, des histoires, des comportements et des mots qui vous viennent alors. Vous pourrez également observer les moments de figement, de déconnexion de vos sensations corporelles (qu’il est souvent plus aisé de relever à postériori). 

Exemple :  J’ai une conversation animée avec des amies. Je partage avec elles une expérience que j’ai vécue récemment. Observant leurs réactions, je vois le visage de l’une d’elles avec les sourcils froncés et la bouche sur le côté. J’imagine qu’elle doute de la véracité de ce que je raconte, ou peut-être se sent-elle mise en cause ? Je me mets un peu en retrait, je suis dans mes pensées, mon regard est un peu figé en direction du sol. J’ai un peu peur de l’avoir contrariée, qu’elle m’en veuille et que cela mette une distance entre nous. Je note une tension dans ma nuque. J’ai envie d’être prise au sérieux. J’ai envie d’harmonie et de simplicité dans mes relations. Une personne m’interpelle. Je me dis que tout ça n’est pas très important et n’ose rien dire sur le moment. Je passe à autre chose. 

2 – La manière dont vous vous persuadez de vos interprétations et dont vous les utilisez pour justifier vos décisions ou vos comportements… avant de vous rendre compte que ce n’étaient que des histoires. 

Suite de l’exemple : Mon amie est en train de partir sans me dire au revoir, je suis persuadée que cela a un rapport avec la discussion de tout à l’heure. J’ai eu raison de ne rien lui dire, c’est évident que je ne compte pas tellement pour elle… cette pensée me blesse un peu. Oh, elle vient vers moi. Sensation de gêne, anticipation : que va-t-il se passer ? Je souris pour me donner de la contenance. Elle me sourit en retour et me remercie pour mon intervention de tout à l’heure. Elle précise que cela l’a fait réfléchir et me dit qu’elle aimerait bien poursuivre sur le sujet la prochaine fois. Je suis à la fois surprise et soulagée. Je respire profondément. Je souris intérieurement de toute l’histoire que je me suis racontée… Je lui raconte en riant, avec un peu d’embarras, et nous discutons ensemble pendant quelques minutes avant son départ. 

Je vous invite à m’envoyer votre témoignage au sujet de votre expérience des différentes parties de cette proposition de mise en pratique. Je sélectionnerai l’histoire de projection / réactivité que je jugerai la plus instructive et drôle à la fois, et enverrai à son auteur-rice un Maneki-neko, petit chat porte-bonheur japonais, avec un bras articulé fonctionnant à l’énergie solaire, support de rappel à la présence dans l’ici et maintenant 😉 

Cet article vous a plu ? Je vous invite à le partager autour de vous !  

Bien entendu, vos réactions et vos questions sont les bienvenues ! Elles me permettront de bonifier mes articles ultérieurs, et notamment la partie consacrée à l’accord n°3 sur la conscience et le développement de nos pouvoirs.  

Je vous rappelle que je suis disponible pour un entretien gratuit d’une vingtaine de minutes qui nous permettra de faire connaissance et de voir en quoi je pourrai vous soutenir dans votre recherche de développement personnel et/ou collectif. 

 A très bientôt !

Fleur